Lundi 21 juin au collège A. Courrière de Cuxac-Cabardès,
le spectacle clôturant le projet « La commedia dell’arte au Collège : Marivaux »
a été joué dans le cadre de la résidence d’artiste mené par Paolo Ferri et l’équipe de la Cie DMTF.
Des extraits du texte « Le jeu de l’amour et du hasard » servaient de support pour cette pièce jouée par six comédiens/collégiens.
Ce projet, étalé sur deux années scolaires, a été réalisé par et pour les collégiens,
le premier volet ayant été présenté en décembre dernier sous forme de vidéo, à cause de la crise sanitaire.
Un public composé d'une centaine d’élèves et professeurs bien enthousiastes a pu participer aux deux représentations
et a applaudi généreusement les comédiens qui endossaient les masques en papier fabriqués par les élèves de la classe 5D
en collaboration avec l’enseignant d’arts plastiques.
Le papier a été fourni par le Moulin de Brousses et Villaret.
Après les représentations les masques ont été exposés au public dans la salle de conférences pour pouvoir les apprécier de plus près.
Les personnages ont été représentés en costumes d’époque, certains provenant de l’association M.AM.E.T de Mirepoix.
En suivant la tradition de la commedia dell’arte,
le spectacle s’est déroulé en plein air, dans l’ancien bassin de décantation du collège,
lieu inusuel entouré de végétation qui apportait un cadre spécial.
Les collégiens/comédiens participant activement aux ateliers - et leurs familles - ont montré un attachement très fort au projet,
même avec les difficultés rencontrées en découvrant le texte de Marivaux mélangé au jeu masqué très physique de la commedia dell'arte.
Tout cela a poussé les élèves à se dépasser, le résultat étant très positif.
Ce projet a été soutenu financièrement par la DRAC Occitanie, le Conseil Départementale, les Mairies de Cuxac-Cabardés et Fontiers-Cabardès
et par le Collège A. Courrière.
Bientôt deux ans que nos vies ont basculé !
Covid, confinement, isolement... la période est très anxiogène pour la plupart d'entre nous
et chacun tente d'y faire face à sa façon.
Les associations, avec leurs moyens souvent réduis,
ont eu en 2021 leur rôle à jouer, à savoir faire oublier les affres de l'anxiété,
de la peur et du pessimisme.
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